J’ai créé un questionnaire. Il provoque beaucoup de questions et de coups de fil.

Parmi les interrogations, il y a ces trois phrases (j’ai transposé en conservant la syntaxe des phrases qui exposent le choix, mais aussi la dimension dramatique du choix qui remet fondamentalement en cause toute votre existence) précédées d’une case à cocher.
- Votre employeur vous impose de travailler en bleu de travail.
- Votre employeur vous propose de travailler en bleu de travail et vous acceptez.
- Votre employeur vous propose de travailler en bleu de travail et vous refusez.

Nulle part il est précisé «cochez la case qui correspond à votre cas». Comme il s’agit ensuite, soit d’acquérir un bleu de travail, soit un autre vêtement, je n’ai pas pensé à l’écrire cela tant cela me paraissait couler de source, sans compter que chaque phrase me paraît exclure les deux autres.1


Deux constats:
Certains ne font pas la différence (ou sont dans un tel état de stress qu’ils ne font pas la différence : « aaahhhh, il va falloir travailler en bleu de travail!!!») entre imposer et proposer.
D’autres n’arrivent pas à cocher une case en face d’une ligne et ne rien cocher pour les deux autres. J’ai fini par comprendre que j’aurais dû prévoir deux cases par ligne, oui/non à chaque ligne, pour qu’ils puissent cocher en face de chaque ligne.

Je suis désemparée.



Note
1 : A l'âme innocente et logique, il paraît également inutile de passer par ces trois phrases: on pourrait directement proposer un bleu de travail ou un tablier de pâtissier. Mais le monde de l'assurance est ainsi fait que nous avons un «devoir de conseil» que nous devons «matérialiser». C'est ainsi que vous vous retrouvez à devoir approuver des phrases comme «j'ai bien compris que je ne dois pas communiquer mon code de carte bleue», ce qui paraît totalement stupide à n'importe qui de normal.