Volterra
Par Alice, lundi 6 octobre 2025 à 23:48 :: 2025
Piscine, bagages (heureusement que j'avais prévu une valise vide), départ pour Volterra.
Tandis que je cherche un podcast à écouter, je découvre que le gouvernement a démissionné. C'est court.
Sienne Volterra en passant par les crêtes. On nous a changé les Italiens, ils respectent les limites de vitesse et celles-ci sont ridiculement basses sur des kilomètres: que se passe-t-il, que s'est-il passé? Parfois une voiture craque et double en plein virage; nous en soupirons de satisfaction.
Volterra. Nous y venons pour la truffe: H. veut repasser dans le magasin découvert en 2017. Perso je me souvenais surtout des chiens: désormais il y en a douze, nous dit, en français, la jeune femme derrière le comptoir.
— Chasseur de truffes, ça te dirait, à la retraite?
— Non (réflexe de commencer par dire non à mes idées avant de les étudier)... Euh, ça se discute, faut voir.
Et de m'imaginer dans la forêt toscane en train de chercher des champignons. Ça change des Samoa. Pas assez de vies pour toutes ces vies.
Nous choisissons la taille des bouteilles et flacons d'huiles, de miels, de sels, en fonction des contraintes de l'avion (inconvénient de ne pas mettre de bagage en soute). Chaque contenant est enveloppé dans du papier kraft:
— Ça va être long de désemballer tout ça pour les contrôles de sécurité.
— Mais non, je vais jouer sur la fierté italienne.
Durant le déjeuner, coup de fil de Fontainebleau pour me demander si en cas de besoin j'accepterais d'être candidate aux législatives. Heureusement que nous avons écouté les infos ce matin, je sais vaguement de quoi on parle. Oui, bien sûr, en voilà une expérience intéressante — sachant que le député sortant est un conservateur qui fait barrage au RN et que nous avons tous intérêt à ce qu'il reste en place — mais ça fait plaisir qu'on me le propose.
Un paire de bottines, une veste en mohair vert émeraude; départ vers l'ouest, vers la mer. Réserve naturelle, pins magnifiques. La jauge du réservoir ne bouge pas. Nous suivons la côte plutôt que prendre l'autoroute, nous nous perdons dans Libourne. Nous voulions une glace, tant pis, trop peur d'être coincés dans les bouchons.
Pise, rendre la voiture, manger un sandwich, passer les portails de sécurité à l'ouverture à 19h10, se retrouver dans la cohue. Deux avions pour Tirana, un pour Budapest, un pour CagliariCalgary (au Canada, c'est ce Calgary là ?), celui pour Francfort est annulé, il n'y a pas assez de sièges pour s'asseoir. Les portes d'embarquement devaient ouvrir à 20h10, l'ouverture est déplacée à 20h30. Je commence La maison du péril d'Agatha Christie. Je m'endors sur mon livre.
Retour.
Tandis que je cherche un podcast à écouter, je découvre que le gouvernement a démissionné. C'est court.
Sienne Volterra en passant par les crêtes. On nous a changé les Italiens, ils respectent les limites de vitesse et celles-ci sont ridiculement basses sur des kilomètres: que se passe-t-il, que s'est-il passé? Parfois une voiture craque et double en plein virage; nous en soupirons de satisfaction.
Volterra. Nous y venons pour la truffe: H. veut repasser dans le magasin découvert en 2017. Perso je me souvenais surtout des chiens: désormais il y en a douze, nous dit, en français, la jeune femme derrière le comptoir.
— Chasseur de truffes, ça te dirait, à la retraite?
— Non (réflexe de commencer par dire non à mes idées avant de les étudier)... Euh, ça se discute, faut voir.
Et de m'imaginer dans la forêt toscane en train de chercher des champignons. Ça change des Samoa. Pas assez de vies pour toutes ces vies.
Nous choisissons la taille des bouteilles et flacons d'huiles, de miels, de sels, en fonction des contraintes de l'avion (inconvénient de ne pas mettre de bagage en soute). Chaque contenant est enveloppé dans du papier kraft:
— Ça va être long de désemballer tout ça pour les contrôles de sécurité.
— Mais non, je vais jouer sur la fierté italienne.
Durant le déjeuner, coup de fil de Fontainebleau pour me demander si en cas de besoin j'accepterais d'être candidate aux législatives. Heureusement que nous avons écouté les infos ce matin, je sais vaguement de quoi on parle. Oui, bien sûr, en voilà une expérience intéressante — sachant que le député sortant est un conservateur qui fait barrage au RN et que nous avons tous intérêt à ce qu'il reste en place — mais ça fait plaisir qu'on me le propose.
Un paire de bottines, une veste en mohair vert émeraude; départ vers l'ouest, vers la mer. Réserve naturelle, pins magnifiques. La jauge du réservoir ne bouge pas. Nous suivons la côte plutôt que prendre l'autoroute, nous nous perdons dans Libourne. Nous voulions une glace, tant pis, trop peur d'être coincés dans les bouchons.
Pise, rendre la voiture, manger un sandwich, passer les portails de sécurité à l'ouverture à 19h10, se retrouver dans la cohue. Deux avions pour Tirana, un pour Budapest, un pour Cagliari
Retour.


